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Cauchemar de bébé : comment l'apaiser ?

Depuis plusieurs nuits, votre sommeil est brutalement interrompu par les pleurs, voire les cris de votre bébé. Ne vous inquiétez pas outre mesure : c’est une période classique et transitoire que vivent la majorité des enfants entre 1 an et 5 à 6 ans. Ces « troubles » du sommeil font partie du développement mental et émotionnel de votre enfant.

4 mins de lecture

À quel âge bébé commence-t-il à faire des cauchemars ?


C’est en général vers l’âge de 1 an ou 18 mois que votre bébé commence à faire des cauchemars. Le bébé de 6 mois paisible qui faisait ses nuits et l’admiration de tous est bien loin : votre « grand » bébé se réveille en criant et en pleurs, en deuxième partie de nuit. Il s’éveille et se souvient avec précision de son cauchemar. Il a besoin de vous pour se calmer et s’apaiser, car il est terrifié.

Quels sont les premiers cauchemars de bébé ?


Les cauchemars surgissent quand votre bébé est en phase de sommeil paradoxal. À ce moment-là, le cerveau de votre bébé, comme celui des adultes, fait le tri dans les informations reçues, mais aussi les choses apprises tout au long de la journée. Les cauchemars sont une phase normale du développement psychoaffectif, car ils permettent de se confronter à ses angoisses et à ses peurs, et de résoudre ses contradictions intimes. Les adultes continuent d’ailleurs à faire des cauchemars pour les mêmes raisons !

Au fur et à mesure que votre bébé grandit, ses angoisses changent. Ainsi, il passe à des peurs sur des faits réels (un bruit dans la maison qu’il ne s’explique pas) à des angoisses imaginaires (le fameux monstre du placard) ou provoquées par des images vues dans la journée – d’où l’importance de ne pas mettre un enfant devant un écran avant l’âge de 3 ans.

Cauchemar ou terreur nocturne ?


La différence entre cauchemars et terreurs nocturnes n’est pas toujours facile à déceler et elle est en réalité assez paradoxale. Les cauchemars interviennent en milieu de nuit, les terreurs nocturnes en début de nuit, en phase de sommeil profond. Par ailleurs, alors que les cauchemars réveillent votre bébé et le jettent en état de panique, votre enfant ne se réveille pas lors d’une terreur nocturne : il s’assied dans son lit, le regard fixe, pleure, hurle, s’agite, sue… mais il dort encore ! C’est spectaculaire, mais il est inutile de le réveiller, car il ne comprendrait pas pourquoi vous le sortez du sommeil.

Ces « crises » ne durent généralement que quelques minutes et l’enfant se calme seul. Et le lendemain, il ne se souvient de rien, alors qu’il peut avoir des souvenirs vivaces de ses cauchemars. Les cauchemars sont une phase du développement cérébral de votre bébé, les terreurs nocturnes se rapprochent plutôt du somnambulisme. Elles peuvent être provoquées par le manque de sommeil, une inquiétude face à une nouveauté dans sa vie : la rentrée scolaire, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur… Si les crises perdurent alors que vous avez fait en sorte d’allonger la durée de sommeil de votre enfant, parlez-en à votre médecin ou votre pédiatre.

Comment apaiser un bébé qui fait des cauchemars ?


Pour aider votre bébé à passer des nuits sereines, il existe de petites astuces :

  • Installez une petite veilleuse dans sa chambre.
  • Laissez la porte entrouverte sur un couloir faiblement éclairé : ainsi, bébé sent qu’il n’est pas complètement coupé du monde, et cela suffit souvent à le rassurer !
  • Le rituel du soir – une petite « inspection » de la chambre, une berceuse ou une histoire et un gros câlin – peut aussi aider à dédramatiser le coucher. Toutefois, il est important de quitter l’enfant avant qu’il ne soit complètement endormi, afin qu’il apprenne à s’endormir seul.
  • Le doudou est lui aussi un compagnon indispensable dans la lutte contre les monstres : il devient le gardien des rêves de votre enfant.
  • Et si vraiment votre enfant a encore besoin de câlins pour se rassurer, vous pouvez l’accueillir dans votre lit, tout en lui faisant comprendre que c’est exceptionnel et pour quelques minutes seulement. Ensuite, vous pouvez le raccompagner dans sa chambre.
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